Quant à la benne, les pragmatiques ne nous contrediront pas : les cabines élargies offrent un volume de benne supérieure (mais un volume d’habitacle inférieur). Là, encore, faut savoir ce qu’on veut. Mais que le bon peuple se rassure : la charge utile du D-4D approche la tonne. C’est-y pas un vrai utilitaire, ça…
Le tableau de bord du D-4D témoigne d’un cachet académique. Il manque éventuellement un compte-tours.
SUSPENSION : À lames à l’arrière, conventionnelles à l’avant, la diptyque, sans être fameux, permet à ce véhicule - né utilitaire - d’offrir un compromis satisfaisant même sur la route.
FINITION/ÉQUIPEMENT : La finition/qualité des plastiques ne souffre guère d’écueil sur le Toyota. Sur ce chapitre (et sur quelques autres), le constructeur nippon reste orfèvre en la matière. À côté de carences déjà signalées, on trouve, par exemple, une double boîte à gants, dont une ferme à clef.
L’habitabilité arrière est très acceptable.
4X4 : Ça on apprécie, car sur le Hilux, il n’y a pas d’électronique, et mieux ainsi. Ainsi la transmission ne se désengage pas (dixit un monsieur qui a revendu son Ford Ranger pour revenir à ses premières amours après pareille mésaventure). Pas de fioritures, non plus. Deux gammes intégrales : longues et courtes. Et c’est l’idéal, car ça fonctionne tout le temps. Le différentiel est à glissement limité et les moyeux se débrayent automatiquement. Rien à dire : c’est assez rustique donc fiable théoriquement.